Un syndicat, c’est quoi ?
En termes simples, nous dirons que le syndicat c’est en quelque sorte une association des travailleu.r.se.s actif.ve.s, retraité.e.s ou privé.e.s d’emploi.
- Ça fonctionne avec des syndiqué.e.s
- Ça fonctionne grâce à leurs cotisations
- Ça fonctionne de manière organisée
Ce sont les syndiqué.e.s qui proposent, orientent et décident de l’activité, y participent, critiquent… Ce sont eux/elles qui choisissent leurs responsables syndicaux dans l’administration et aux différents niveaux de toute la CGT, par des élections démocratiques.
C’est parce qu’il y a des syndiqué.e.s, dans le bureau, le service ou sur le terrain que le syndicat peut fonctionner démocratiquement au sein de la direction ou l’établissement.
Mais la démocratie syndicale c’est bien plus de de déléguer sa confiance à certains.
A défendre ses intérêts, qu’ils soient individuels ou collectifs, en passant d’une posture isolée à celle du « tous ensemble ».
Le syndicat doit également servir à conquérir des droits nouveaux.
En fait, il doit être capable de répondre aux attentes immédiates, telles qu’intervenir, notamment sur les conditions de travail dans le service et, en parallèle, être capable d’intervenir sur des grands enjeux de société actuels tels que la retraite, la protection sociale, le devenir de l’hôpital public…
Un syndicat, ça sert à quoi ?
Le contexte social et politique, dans lequel nous évoluons aujourd’hui, implique que l’on se mobilise pour défendre nos revendications.
Aujourd’hui, qui n’est pas inquiet sur le devenir de l’emploi ?
- Qui ne l’est pas sur les salaires et le pouvoir d’achat qui stagnent ?
- Qui encore ne s’inquiète pas de l’âge et des conditions dans lesquelles on nous impose de partir en retraite ?
- Qui n’a pas encore fait le constat d’une incroyable dégradation des conditions de vie au travail ?
- Qui n’a aucune crainte concernant l’avenir de sa profession ?
Et dire qu’il y en a qui pensent que le syndicalisme n’est plus à la mode !
Disons le sans ambiguïté, les salarié.e.s et agents de ce pays n’ont jamais eu autant besoin de construire un syndicat fort, pour résister, mais aussi gagner.